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[JUSTICE CORROMPU] Béziers : un an de prison pour avoir blessé, une nouvelle fois, des policiers

Publié le par 2012nouvelmorguemondial

L'homme avait déjà blessé quatre policiers au mois de mars 2017.
Les policiers nationaux de Béziers ont, une nouvelle fois, étaient pris à partie. Encore dans le quartier de La Devèze et alors qu’ils poursuivaient une voiture dont le conducteur avait refusé d’obtempérer. Ils sont tombés dans un piège alors que le suspect tentait de fuir à pied, après avoir arrêté sa voiture dans un parking sous-terrain.

Deux policiers ont été légèrement blessés lors de cette nouvelle altercation. Le mis en cause a été condamné à un an de prison et placé sous mandat de dépôt. L’interpellation s’est effectuée dans le hall d’un immeuble, quand le mis en cause s’est mis à frapper sur les policiers, puis il a hurlé pour que des jeunes, présents non loin de là, viennent à son secours.

Les policiers encerclés
Les policiers ont alors été encerclés par plusieurs personnes très hostiles. Par chance, les renforts sont arrivés à ce moment-là. Mais il n’empêche que les représentants des forces de l’ordre ont été contraints de faire usage de la force pour se dégager de ce mauvais pas. Ils ont fini par rejoindre leur véhicule et rentrer au commissariat avec le principal mis en cause.

Lors de l’audience, l'homme a expliqué "ne pas avoir eu l’intention de fuir, mais juste de garer la voiture de ma sœur au garage pour effectuer une réparation. Je n'ai crié à l’aide pour que des gens viennent s’en prendre aux policiers. Je ne les ai pas frappés. Je n’ai fait que me défendre car j’avais très mal."

Plus de permis de conduire
Le mis en cause était sous le coup d’une interdiction de conduire car il n’avait plus de permis depuis son interpellation en 2017.

Déjà condamné en 2007 pour refus d’obtempérer
Le 1er mars 2017, quatre policiers de la Bac de Béziers avaient été blessés après avoir fait usage de leurs armes face à un homme suspecté de trafic de stupéfiants et qui avait pris la fuite. Ce dernier s’était rendu aux policiers après une semaine de cavale. Il a été condamné, le 26 mars, à trois ans de prison dont six mois avec sursis mis à l’épreuve. Il lui a été fait obligation de se soigner et d’indemniser les victimes. Le procureur de la République, Yvon Calvet, avait requis 5 ans de prison dont 9 mois avec sursis. Il s‘agit du même individu.

Il sait mentir avec un aplomb phénoménal

"Il sait mentir avec un aplomb phénoménal", a insisté l’avocat des trois policiers qui ont fait les frais de la violence du prévenu. "Il dit encore une fois être victime de violences policières."

"Nous pourrions laisser penser que la justice s’acharne. Et pourtant, non. Vous menez bien votre barque, mais vous ne nous enfumerez pas, insiste le substitut du procureur, Matthieu Colomar. Vous ne trompez personne et tout ce que vous nous racontez n’est rien d’autre que de la façade."

Il va requérir une peine d’un an de prison et la révocation d’une partie du sursis dont il a bénéficié lors de sa précédente condamnation.

Neuf mois de prison et trois supplémentaires
Me Anne-Sophie Viste-Belin, pour la défense, a voulu dépassionner le débat. "Il y a des éléments qui dérangent dans la procédure. S’il avait voulu fuir, pourquoi s’arrêter dans un garage ? Pourquoi le témoin qui l’entend crier qu’il a mal n’est pas entendu ? Je ne veux pas plaider les violences policières, mais il faut prendre en compte que le prévenu est dans une bonne dynamique d’insertion et qu’il convient de ne pas l’incarcérer de nouveau."

Il a été condamné à neuf mois de prison et son sursis a été partiellement révoqué. Il devra effectuer trois mois supplémentaires.

https://www.midilibre.fr/2019/10/01/beziers-un-an-de-prison-pour-avoir-blesse-une-nouvelle-fois-des-policiers,8450273.php