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Quand la Communauté d'Agglomération Hérault et Béziers Méditerranée se foutent vraiment de la gueule des gens en direct dans l'émission 66 minutes sur M6 au sujet de la pollution et du risque d'une décharge à ciel ouvert près de Béziers .Juste avant cet émission un énorme incendie a quelques kilomètres cet été a eu lieu dans une décharge à ciel ouvert aussi qui prouve bien ... (videos medias fr)

Publié le par 2012nouvelmorguemondial

d'abord regardez le reportage en entier (voir en bas) pour mieux comprendre l'arnaque d'un ancien médecin qui est maintenant président de la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée situé dans le sud de la france (dpt34) maintenant regardez ceci qui contredit les dires de l 'agglo ceci s'est passé au mois d'Aout 2019 et s'est passé sous silence dans l'émission

 

Près de 80 sapeurs pompiers de l'Hérault ont lutté la nuit dernière contre l'incendie qui s'est déclaré en début de soirée mercredi à la déchèterie de Sérignan.
A l'heure actuelle, la propagation des flammes est stoppée et ne menace plus les bois environnants mais le feu est loin d'être éteint.  

6000 m² de déchets partent en fumée

C'est le point de stockage des déchets de l'Agglo Béziers Méditerranée, géré par Veolia, route de Vendres, qui se consume depuis hier mercredi soir.

Ces déchets secs, ultimes et non recyclables, issus de déchets ménagers sont voués à être enfouis sous terre dans des immenses "casiers ." 

Des tonnes de papiers, de cartons et de plastiques souillés: ces déchets, issus des ordures ménagères, ne peuvent plus être recyclés. En temps normal, ils sont stockés sur ce site de l'Agglo de Béziers, géré par Véolia, avant d'être enfouis sous terre.

Les sapeurs-pompiers ont d'abord cru pouvoir venir vite à bout de l'incendie débuté dans une fosse de déchets inertes de 1500 m3. Mais les 20 hommes engagés dans le combat n'ont pas suffi. Et les renforts (90 sapeurs pompiers au plus fort de l'incendie) ont lutté une bonne partie de la nuit mais le dispositif est encore actif ce matin.

De la terre pour lutter étouffer les déchets en feu

Le personnel de la déchèterie a été appelé en renfort pour recouvrir de terre la zone encore en combustion : 6000 m² sur 4 mètres de hauteur. Une intervention avec des tractopelles qui se poursuivra toute la journée.
Par ailleurs, lors du combat des pompiers un camion de lutte contre les feux de forêt est resté coincé dans une ornière et s'est couché sur le flanc.

Aucune victime à déplorer dans l'incendie. Quant aux fumées rejetées dans l'atmosphère par ce sinistre, elles ne présenteraient aucune dangerosité, si l'on en croit les analyses de l'eau et de l'air effectuées dans la matinée sur le site.

"Les analyses qui ont été faites au niveau de l'air donnent des résulats satisfaisants et qui permettent de dire qu'il n'y a aucun risque pour la santé." 

affirme Jean-Claude Renau,vice président de l'Agglomération Béziers Méditerranée chargé gestions déchets

Quand à l'eau de l'Orb et de l'étang de Sérignan, elles ont aussi été analysées par les marins-pompiers de Marseille.
Là non plus, pas de traces de pollution.

Le sinistre a démarré mercredi vers 20 h 30, une heure après la dernière ronde de surveillance autour de cette immense fosse -appelé casier- où l'on stocke les déchets inertes.

Un incendie d'autant plus suspect qu'aucune activité n'avait eu lieu ces derniers jours dans ce casier.

Cela ressemble à un acte malveillant

affirme Frédéric Lacas, le président de l'Agglo Béziers Méditerranée qui attend les ruséutat de l'enquête pour , éventuellement, porter plainte.

Voyez le reportage de notre équipe, avec les impressionnantes images aériennes du SDIS 34 :

C'est le deuxième incendie de ce type en moins d'une semaine dans l'Hérault, après celui de l'usine Delta Recyclage à Lansargues.
maintenant regardez bien cette video de france 3 au sujet d'une autre décharge à Bellegarde dans le Gard et ecoutez bien surtout à la 19 ième seconde 

je crois que la tout est dit 
et que ceci est encore et encore du pipo il y a cas voir à Rouen dernièrement et surtout l'interview du president  d'Agglomération Hérault  Méditerranée ancien médecin svp :) en disant qu'il n'y a aucuns risques que ce soit en bafouillant ces mots tellement ces faux 

interview president agglo calas from seb ben on Vimeo.

ici je vous ai prouvé bien le contraire
La preuve ultime ce trouve ici 
Publié le 07/03/2019  Mis à jour le 02/07/2019
Échec financier, industriel et environnemental. Dans un rapport à charge de près de 80 pages, la chambre régionale des comptes épluche le fiasco du traitement des déchets de l'agglomération de Béziers. VOIR LE RAPPORT ICI https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/imported_pdf/2019-03-01/OCR2019-07.pdf

Cela commence par un choix douteux. Le marché de travaux (5,8 millions d'euros) a été attribué le 25 juillet 2013 à Valorbi, une usine de traitement des déchets exploitée par Bioreva. Aujourd'hui, en liquidation judiciaire, l'entreprise, sans référence ni expérience, est sélectionnée à l'époque sans expert ni étude préalable. 

"Le contrat a été mal monté, il ne prévoyait pas de sanction, donc nous n'avons pas pu pénaliser l'entreprise pour les dysfonctionnements que l'on a constaté", affirme Hélène Motuel-Fabre, magistrate à la chambre régionale des comptes Occitanie. 

En prime, un deuxième marché de 3,3 millions d'euros est conclu avec la société Bioreva une nouvelle fois en 2016 pour corriger les défauts de conception originels. "Finalement, on l'a payé deux fois pour un travail qu'elle n'a pas réussi à faire", ajoute la magistrate. 

90% des déchets rejetés par l'usine

La situation ne s'arrange pas en 2017. En fin d'année, 90% des déchets sont rejetés par l'usine sensée les valoriser. "L’installation n’a pas été en mesure de produire de compost normé pas plus que de combustibles solides de récupération (CSR), et la toiture photovoltaïque prévue au marché n’a pas été réalisée", écrit la chambre régionale des comptes dans son rapport. 

La quasi-totalité des déchets a finalement été enfouie à l’installation de stockage des déchets non-dangereux (ISDND) et ce, sans autorisation préfectorale. 

Une situation que le président de l'agglomération, élu en 2014, semble découvrir aujourd'hui. "Ce n'est pas remonté jusqu'à nous et on le découvre à mon avis un peu tard, mais nous allons prendre des équipes qui encadrent et viennent sur le site pour améliorer la problématique", confie Frédéric Lacas, président de l'agglomération Béziers Méditerranée. 
 
Les mauvaises odeurs dénoncées par les riverains

Depuis plus d'un an, les riverains sont incommodés par les odeurs provenant de la décharge de Saint-Jean de Libron. "On sentait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais de voir que 90% des déchets qui entrent à Valorbi finissent à la décharge, c'est dramatique", déplore Rodolphe Tonnelier, membre d'un collectif de riverains. 

Deux recours, avaient été déposés le 2 janvier 2019, en référés devant le tribunal administratif de Marseille pour que cessent au plus vite les mauvaises odeurs dégagées par la décharge. 

Alerte rouge sur la décharge de Béziers.

Mois après mois, le scandale s’amplifie.


Dans un reportage diffusé dimanche dernier, 15 septembre (et accessible sur internet - 1), la chaîne de télévision M6 a relaté, sans concession, la situation des habitants du quartier de la décharge de Béziers qui subissent, depuis l’automne 2017, ses nuisances.

 

Deux ans après les premiers signalements officiels, la situation demeure anormale et comporte des dangers qu’il serait criminel d’ignorer.

 

La chambre régionale des comptes avait déjà révélé, au mois de mars 2019, le grave dysfonctionnement du dispositif de traitement des déchets ménagers sur le Biterrois, avec l’échec industriel, financier et écologique de l’usine de tri Valorbi (2), largement à l’origine des nuisances générées par la décharge située à Saint-Jean de Libron (3).

 

Au fil du temps, ce sont l’incompétence de l’exploitant de la décharge (la Communauté d’agglomération Béziers-Méditerranée, ou Agglo) et les défaillances des services de l’État dans leur mission de contrôle qui apparaissent toujours plus manifestes.

 

Après deux arrêtés de mise en demeure de faire cesser les odeurs émanant du site, en janvier et mai 2019 (4), restés sans effet durable, c’est un troisième arrêté préfectoral de mesures d’urgence et de mise en demeure qui a été pris le 15 juillet dernier (5), mais que viennent seulement de découvrir l’association de quartier et le collectif de riverains.

 

Cet arrêté (ci-joint) rend public de nouveaux faits, suspectés par les riverains, mais soigneusement cachés jusqu’à présent :

 

- des rejets d’eau polluée par les déchets (des lixiviats) ont eu lieu anormalement à l’intérieur du site et, de façon plus grave, dans l’environnement, fin novembre 2018 ;

 

- et des déchets ont été découverts enfouis dans une partie du site où ils n’auraient pas dû se trouver, en dehors des casiers aménagés.

 

Pire, comme le démontrent les mesures d’urgence demandées par le préfet, l’Agglo, depuis sept mois, n’a pu déterminer l’origine des eaux polluées et n’a pas cerné l’importance et le danger que représentent les déchets découverts.

 

A l’évidence, l’exploitant méconnaît le site dont il a la charge et se montre incapable de le gérer convenablement.

 

Après la pollution de l’air, toujours présente, même si les odeurs sont moins fréquentes, plus fugaces et quelques fois de nature différente (odeurs de solvant ou de brûlé émanant des torchères brûlant le biogaz), ce sont bien la terre et les eaux superficielles et souterraines qui pourraient avoir été polluées depuis des années.

 

A cela s’ajoute le danger que représente la présence, sur le site, de quantités considérables de matières en fermentation dégageant des gaz explosifs et très inflammables.

 

Cet été, deux des six sites de stockage de déchets ménagers du département de l’Hérault ont été la proie des flammes : les décharges de Castries (dans la nuit du 14 au 15 juillet) et de Vendres-Sérignan (le 28 août). Le risque d’incendie n’est donc pas que théorique.

 

En ce qui concerne la décharge de Béziers, véritable méthaniseur à ciel ouvert, ce risque d’incendie (et d’explosion) n’a jamais été aussi élevé, du fait des apports illégaux de matière fermentescible en très grande quantité depuis 2014.

 

Ce risque est renforcé par le fait que le site se trouve en zone d’aléa de glissement de terrain (6) et par la présence, à proximité immédiate, de deux zones de « risque global fort » d’incendie de forêt (7).

 

Par le passé, la décharge a déjà connu deux incendies au sein du massif de déchets, en août 1997 et en juillet 2010, et deux incendies importants ont eu lieu dans les zones proches à fort risque d’incendie, en juin 2012 et en juillet 2016, menaçant le site.

 

Malgré l’arrêt provisoire des apports de déchets fermentescibles ordonné par le préfet fin janvier 2019 et une forte sécheresse qui limite la fermentation, l’exploitant s’est montré incapable de gérer les fuites de biogaz malodorant et toxique produit par la fermentation des déchets déjà enfouis.

Qu’en sera-t-il lorsque nous connaîtrons un épisode pluvieux important qui réactivera la fermentation à l’origine des nuisances depuis deux ans et cause de production de gaz dangereux ?

 

Les nuisances et dangers s’accumulent :

- persistance d’odeurs insupportables et risque d’amplification du phénomène avec les pluies,

- rejets toxiques dans l’atmosphère et toujours en partie incontrôlés (dont l’hydrogène sulfuré et les gaz de combustion des torchères),

- rejets de liquides pollués dans le milieu naturel,

- présence de gaz explosifs (dont le méthane) et très inflammables (dont l’hydrogène sulfuré).

 

Il est urgent que le Préfet de l’Hérault prenne la mesure des pollutions générées par la décharge de Béziers et des risques qu’elle représente, et fasse cesser, au plus tôt, le jeu d’apprenti sorcier des techniciens et élus de l’Agglo, puisqu’aucune de ses mises en demeure n’a eu l’effet escompté jusqu’à présent et que l’exploitation du site se fait illégalement !

 

Ce n’est plus seulement la protection de l’environnement qui est en jeu et la santé des riverains qui est en danger, c’est la sécurité de plusieurs milliers d’habitants (8) qui est menacée.

Notes :

1 « Décharge : riverains au bord de la crise de nerf », M6, émission « 66 minutes », diffusée le dimanche 15 septembre 2019 à 17h20 : https://www.6play.fr/66-minutes-p_825/emission-du-15-septembre-c_12494633

2 Rapport disponible sur le site internet de la CRC Occitanie : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/communaute-dagglomeration-beziers-mediterranee-cabm-herault .

3 Dénommée officiellement, installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

4 Arrêtés du Préfet de l’Hérault n°2019-I-093 du 29 janvier 2019 et n°2019-I-572 du 14 mai 2019.

5 Arrêté du Préfet de l’Hérault n°2019-I-909 du 15 juillet 2019, accessible sur le site internet de la préfecture : http://www.herault.gouv.fr/content/download/31272/214473/file/AP Mesures Urgence n%C2%B02019-I-909du 15.07.2019.pdf

6 Voir le plan de prévention des risques naturels d’inondation et de mouvements de terrain de la Commune de Béziers adopté le 16 juin 2010.

7 Arrêté du Préfet de l’Hérault du 11 mars 2013 (n°DDTM34-2013-03-02999).

8 8 à 10.000 habitants résident dans un rayon de 3 km autour de la décharge, sur les communes de Béziers et de Boujan-sur-Libron, sachant que ce rayon de 3 km est celui qui a été retenu pour déterminer la zone de publicité de la dernière enquête publique relative au site, en 2016.