Le Parti socialiste fait appel à des travailleurs roumains pour son Université d'été qui fait clairement tâche en ces temps de chômage massif.

Un vent de polémique qui souffle sur La Rochelle. Alors que l'Université d'été du Parti socialiste (PS) vient de débuter, le grand rassemblement est déjà au cœur d'une vive controverse. Le parti a voulu organiser un rendez-vous à bas coût, et ainsi réaliser 30% d'économies sur son budget. Le problème, c'est que le PS s'est retrouvé à employer des travailleurs détachés roumains. 

Le parti s'est défendu, jurant qu'il n'était pas au courant. Son prestataire en charge de l'organisation a fait appel lui-même à une entreprise sous-traitante, qui emploie des salariés roumains détachés. 

Embaucher des salariés étrangers est une pratique légale qui permet de faire des économies, mais qui fait clairement tâche en ces temps de chômage massif. Pour tenter de couper court à toute polémique, le PS a tout simplement exigé l'annulation du contrat de la société de sécurité roumaine. 

La Rochelle "low cost"

Mais il n'y a pas que sur la sécurité que le PS a voulu faire des économies. Après les défaites en rafale et la baisse des dotations au parti, il n'y a plus d'argent dans les caisses. Cette année, ce sera donc La Rochelle "low cost" : pas question de débourser plus de 600.000 euros comme les années précédentes, il faut baisser d'un tiers les dépenses, par exemple en revoyant à la baisse le nombre de grands écrans.

L'objectif est aussi d'augmenter les recettes : chaque militant doit s'acquitter de 50 euros de droits d'entrée. Et s'il veut manger deux fois, il paiera... 25 euros de plus. Le PS a également recours aux bonnes vieilles méthodes : la vente de produits dérivés, cette fois tous "made in France". Il faudra compter 20 euros le tee-shirt, ou encore 30 euros une affiche collector des congrès précédents.

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