Belgique:Nouvelle affaire de viol par des migrants: « les femmes doivent obéir » dit l’un des violeurs (video media fr)
Les auteurs du viol collectif d’une adolescente ont dansé et chanté autour de la victime inconsciente
Durant leur audition, les auteurs présumés du viol collectif d'une adolescente de 17 ans survenu en novembre à Ostende ont tenu des propos particulièrement dérangeants: "Elle n'a pas à se plaindre. Les femmes doivent écouter les hommes", révèle Het Laatste Nieuws. Le bourgmestre d'Ostende, Johan Vande Lanotte a réagi avec fermeté: "Certains nouveaux arrivants ont un problème avec l'image de la femme. Nous devons défendre nos valeurs de manière offensive".
"Une affaire très douloureuse qui, espérons-le, mènera à de lourdes peines", indique le bourgmestre d'Ostende au sujet de cette affaire de viol collectif qui s'est déroulé en novembre dans sa commune mais qui n'a été révélée que la semaine dernière.
Un professeur donne l'alerte
C'est un professeur de l'Institut Technique libre d'Ostende qui a alerté la police après qu'un garçon âgé de 14 ans s'est vanté à l'école en montrant une photo sur laquelle il apparait en tenue militaire avec une mitraillette. Lors de son enquête, la police a également découvert dans le gsm de l'adolescent une vidéo. Avec six autres personnes, on le voit entourer une jeune fille inconsciente. Ils lui baissent son pantalon, touchent ses parties génitales et la violent. Ensuite, ils dansent et chantent en arabe autour de la victime.
Sortie avec des amis
La victime, une jeune fille âgée de 17 ans, était sortie boire un verre avec des amis. Elle s'est ensuite rendue à une fête où elle aurait consommée beaucoup d'alcool et aurait fini la soirée inconsciente. Les circonstances du viol ne sont pas claires. Elle aurait ensuite regagné son domicile en taxi.
Âgés de 14 à 25 ans
Parmi les sept violeurs présumés, deux auraient la nationalité belge et les cinq autres seraient irakiens. Parmi ceux-ci, deux seraient des demandeurs d'asile en période d'attente. Ils sont âgés de 14 à 25 ans et prétendent qu'ils n'ont fait qu'avoir un rapport sexuel avec la jeune fille. Lors de leur audition, ils se seraient montrés particulièrement désagréables. L'un d'eux affirme que la victime leur a demandé de l'emmener alors que les images montrent clairement qu'elle était totalement inconsciente.
"Les femmes doivent écouter les hommes"
Pour certains d'entre eux, un viol collectif semble être la chose la plus naturelle du monde. L'un deux a même ri et déclaré que la fille "n'avait pas à se plaindre parce que les femmes doivent écouter les hommes".
Aucun souvenir
Les quatre majeurs ont été incarcérés tandis que les trois mineurs ont été placés en institution fermée. Quant à la jeune victime, elle a été entendue pour la première fois par la police la semaine passée. Elle n'a aucun souvenir des faits. Mercredi, des spécialistes l'ont à nouveau interrogée pour tenter de déterminer ce qu'il s'était passé cette nuit de novembre.
La victime et sa famille dévastées
Selon des sources proches de l'enquête, la jeune fille et sa famille seraient dévastées par les faits. Ils sont suivis par l'aide aux victimes. Le juge d'instruction tente de déterminer si elle a été droguée par les auteurs du viol.Pas de clémence
Johan Vande Lanotte refuse de tirer des conclusion hâtives à propos de cette affaire mais y voit tout de même un problème profond. "Il est clair que certains nouveaux arrivants ont une concepton culturelle problématique de la relation entre hommes et femmes mais aussi des homosexuels. Nous devons être très attentifs et défendre nos libertés et nos valeurs de manière offensive. Nous devons faire connaître clairement nos valeurs fondamentales aux nouveaux arrivants ainsi que ce qui est inadmissible. Nous le faisons déjà. Aujourd'hui même a lieu une formation à destination de 150 personnes qui travaillent dans les secteurs de l'enseignement et du bien-être", indique le socialiste flamand.
Johan Vande Lanotte ne fait preuve d'aucune clémence envers ce type de délinquants: "Une fois qu'ils auront purgé leur peine, ils doivent quitter le pays. Je le ferai valoir auprès du gouvernement". Une position partagée par Theo Francken, secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations: "Sur base de la nouvelle législation, il n'est plus possible de recevoir l'asile après ce genre de méfaits".
Johan Vande Lanotte, bourgmestre d'Ostende.