Comment faire partir ces employés qui font des sujets à rallonge ? Une société de nettoyage a imaginé un drone qui vient leur jouer de la musique dans les oreilles.
Pour chasser ceux qui s'éternisent le plus longtemps dans les locaux de l'entreprise, une société de sécurité et de nettoyage propose une solution originale. Elle co-développe un drone qui diffuse une musique dans les oreilles des employés, à partir d'une certaine heure.
« Ce n'est qu'un au revoir »
Le drone T-Frend (c'est son nom) rôde autour de ceux qui travaillent plus tard que de raison. Il leur diffuse alors la chanson écossaise « Auld Lang Syne » (connue sous le titre « Ce n'est qu'un au revoir » en français), souvent utilisée au Japon pour annoncer la fermeture imminente des magasins. Le désagrément paraît facilement concevable.
« Vous ne pouvez pas travailler quand vous vous dites : il (le drone, NDLR) va bientôt arriver et que vous entendez Auld Lang Syne en plus de ses vibrations », a expliqué cette semaine lors d'une conférence de presse Norihito Kato, un dirigeant de Taisei, la société qui développe ce drone.
Reconnaissance faciale ?
Le T-Frend fait ses rondes de manière autonome, sur un trajet préprogrammé. Il est également équipé d'une caméra. Les images peuvent être vues et enregistrées en temps réel. Les développeurs du drone examinent la possibilité de le doter également d'une technologie de reconnaissance faciale, afin de pouvoir identifier les employés et vérifier s'il ne s'agit pas d'intrus.
Jusqu'à présent, les entreprises confiaient la tâche de demander à leurs employés d'arrêter de travailler aux sociétés de sécurité. Ces dernières manquent toutefois de personnel pour remplir cette tâche ingrate dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre dans le pays.
Ce billet n'affirme que des faits qui ont été notoirement diffusés sur des médias alternatif, et divers medias mainstream. Il cite les sources: articles de presse/vidéos.
Conformément au sens de l'art du code pénal , il ne peut être considéré comme diffamatoire (art. 34 de la loi du 29 juillet 1881).
En conséquence, sa censure serait assimilable à entrave à la liberté d'expression (L431-1 du code pénal)