[NOUVEL ORDRE MONDIAL]Dubai:Robocop,Moto volante, robot mi-terreste mi-aérien…pour La Police et tunnel biométrique, voiture-taxi autonome pour son aéroport du futur.C'est un plan stratégique du gouvernement pour faire de Dubai une smart city d'ici à 2020 (video)
Dans le cadre du plan stratégique du gouvernement pour faire de Dubai une smart city d'ici à 2020, la Police de Dubai s’appuie sur les nouvelles solutions de mobilité et le numérique pour favoriser le travail de ses agents et renforcer la sécurité. L’autorité a profité du Gitex 2017, qui se tenait du 8 au 12 octobre 2017, pour lancer trois nouveaux "outils" intelligents. Présentation en direct.
Smart Dubai 2021 : c’est le nom du plan stratégique du gouvernement dubaïote pour transformer la ville. Et surtout être prêt pour l’exposition universelle 2020. Pour faire de Dubaï une "ville intelligente et heureuse", le gouvernement a ainsi investi 7 à 8 milliards de dollars. Centres commerciaux, aéroports, hôpitaux, écoles, rues et routes… Tous les lieux publics sont concernés. Dans ce cadre, la Police de Dubaï n’est pas en reste ! A l’occasion du Gitex 2017, plus grand événement tech du Moyen-Orient, elle a dévoilé en avant-première ses nouvelles solutions et outils pour mieux servir les citoyens...et mieux les contrôler. L'Usine Digitale y était.
UNE MOTO VOLANTE POUR LES AGENTS DE POLICE
Parmi elles, la moto volante (flying Hoverbike), dédiée aux policiers pour intervenir en cas d’urgence et surveiller le trafic. "Elle vole jusqu’à 5 mètres de haut, pas plus pour des raisons de sécurité, à une de vitesse à 70 km/h", explique un agent de Dubai Police à L'Usine Digitale. Cela, c’est lorsque qu’un policier est aux commandes. Piloté via une télécommande, en mode drone donc, le Flying Hoverbike peut aller jusqu’à 100 Km/heure. 100% électrique, cette moto volante dispose d’une autonomie de 20 à 25 minutes de vol (pour 4 heures de charge). Développée en collaboration avec la société russe Hoversurf, elle devrait être déployée avant la fin de l’année, en test.
UN ROBOT INTELLIGENT, TERRESTRE ET AÉRIEN, SANS PILOTE
Autre solution : un robot hybride développé par Activ Technology, une société basée à Singapour. Son nom : O-R3. "Il s’agit du premier véhicule terrestre et aérien sans pilote, dit UGV UAV (pour "Unmanned Ground Vehicle – Unmanned Aerial Vehicle") et totalement autonome", explique Ling Ting Ming, CEO de la start-up OTSWA Digital (ActiV Technology), à L’Usine Digitale sur le stand. Doté d’une caméra Lidar 3D, de multitudes de capteurs, et d’une technologie de reconnaissance faciale, ce robot scanne l’ensemble de son environnement. "Caméras 360 degrés, reconnaissance faciale, détection humaine et tout objet… Grâce au machine learning et à l’intelligence artificielle, nous sommes en mesure de classifier ce que voit le robot : visage des employés, intrus, différence entre vélo, un chien, un humain… ", détaille Ling Ting Ming.
Les données collectées sont analysées par des algorithmes, puis restituées sur les écrans de contrôle de la police. "Le métier de policier est très prenant, cela nécessite des patrouilles 24h/24h, 7j/7, sachant que la sécurité est majeure aujourd’hui. Cela va aider les opérations humaines. L’idée n’est pas de remplacer l’humain mais de réduire la dépendance d’une patrouille permanente. Quand il y a un problème, ils peuvent être alertés sur un écran et peuvent ainsi investiguer". En cas d’urgence, le drone peut être déclenché en attendant l’intervention d’un policier.
La solution sera déployée dès mi-2018. "Nous avons signé un mémorandum d'entente (MOU) prévoyant le déploiement de 100 unités dans l’optique de Smart Dubai 2020. C’est une initiative importante de la part de la Police de Dubai". De son côté, le premier lieutenant Ahmed Dahi de Dubai Police, précise que le robot sera installé dans les centres commerciaux et les aéroports.
UNE MOTO ÉLECTRIQUE CAPABLE DE FILMER À 360 DEGRÉS
Toujours en matière de mobilité, la Police de Dubai teste également actuellement une moto électrique (développée par une société japonaise), équipée de caméras pour faciliter les interventions des motards. "Les 8 caméras intégrées tout autour de la moto permettent d’avoir une vue à 360°. Quand le policier conduit et qu’il identifie une mauvaise conduite sur la route, il va pouvoir automatiquement identifier le conducteur et le retrouver", explique le premier lieutenant Ahmed Dahi. S’il s’agit encore d’un prototype, cette moto connectée devrait être rapidement sur les routes de Dubaï
Voilà pour l’aspect mobilité. Mais ce n’est pas tout : l’autorité a également développé l’an dernier un "agent-robot" pour guider les citoyens, les accompagner en cas de problème et les conseiller, notamment dans les aéroports : 43 services sont ainsi disponibles. Et, nouveau cette année, deux caméras ont été ajoutées au niveau de yeux pour scanner les visages. "Jusqu’en 2020, nous allons upgrader le robot", annonce Saeed Mohamed Bin Fadhel Almazrooei du service Smart Department de Dubai Police. Plus de 10 unités seront installées dans les centres commerciaux et les aéroports. "Nous allons vers les gens afin de renforcer la sécurité et la proximité avec nos citoyens", ajoute-t-il.
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A l’occasion du Gitex 2017, Dubaï Airports a présenté deux solutions intelligentes et connectées : un tunnel avec reconnaissance biométrique pour accélérer l’embarquement et une Tesla 100% autonome pour transporter les passagers à l’aéroport. Un complexe de centre de données modulaire (MDCC) est également prévu pour absorber la croissance exponentielle des données. Des projets qui s’intègrent dans le cadre du programme DXB Plus visant à accroitre (encore) les capacités de l’aéroport.
A l’approche de l’Expo universelle de 2020, Dubaï Airports se projette dans le futur. Objectif : fluidifier le trafic à l’aéroport et renforcer l’expérience utilisateur. Le nombre annuel de passagers devrait en effet passer de 83,6 millions en 2016 à 118 millions en 2025. Dans le cadre du programme DXB Plus, qui vise à utiliser l'innovation et la technologie pour augmenter la capacité du hub, deux projets futuristes pour faire de l’aéroport un hub connecté et intelligent étaient mis en scène sur le pavillon du General Directorate of Residence and Foreigners Affairs de Dubai (GDRFA) du Gitex 2017.
Le premier projet, le smart tunnel, vise à accélérer l’embarquement à l’aéroport. Plus besoin de passeport ni de carte d’identité ! A l’entrée du tunnel, une caméra scanne l’iris du voyageur. Une fois dans le tunnel, une seconde caméra scanne le visage. "Ces deux étapes, l’eye-scan et la reconnaissance faciale, nous permettent de prouver qu’il s’agit de la même personne", commente un porte-parole de la GDRFA, interrogé par L’Usine Digitale. D’ailleurs, impossible de faire passer quelqu’un d’autre à sa place. Au sol, des capteurs sont incrustés pour éviter que les personnes ne rebroussent chemin et ainsi sécuriser le système de contrôle. La lumière passe du rouge au vert au fil du passage de la personne.
La procédure dure 15 secondes seulement. Autant dire que cela permettrait de fluidifier l’accès à bord. Si le tunnel présenté sur le salon n’est qu’un prototype, des tests au sein du terminal 3 sont toutefois prévus, en partenariat avec la compagnie Emirates Airlines, afin de peaufiner la solution. Seuls les passagers résidents seraient concernés dans un premier temps. Aucune date de lancement n’a cependant été fixée.
UNE VOITURE-TAXI 100% AUTONOME POUR SE RENDRE À L’AÉROPORT
Toujours dans le cadre de l’initiative gouvernementale, une deuxième solution encore plus futuriste, développée en partenariat avec Emirates et DellEMC, a fait le buzz : une Tesla 100% autonome et connectée pour transporter les passagers de chez eux à l’aéroport. "Bardée de capteurs, la voiture récupère les informations du vol du passager, calcule le poids de son bagage, et délivre sa carte d’embarquement", nous explique le même porte-parole. Tout cela, via le smartphone. Une fois à l’aéroport, pas besoin de porter le bagage, un système intelligent s’en charge. Le passager n’aurait alors plus qu’à se diriger vers le "smart tunnel" et embarquer…
IMPLANTATION D’UN COMPLEXE DE CENTRE DE DONNÉES MODULAIRE
Toujours dans une optique d’expérience client et afin d’assurer une grande fiabilité, Dubai Airports prévoit de construire un complexe de centre de données modulaire (MDCC) d'ici un an. Il sera certifié Tier III par l'Uptime Institute pour la conception et la construction. Huawei a été choisi pour sa solution de data center modulaire préfabriqué de: le FusionModule1000B.
La solution de Huawei se compose de 23 modules préfabriqués, de la taille d'un conteneur, équipés de climatiseurs de précision en ligne et de systèmes d'alimentation sans interruption (UPS) modulaires hautement efficaces. La puissance totale est de 1 MW. Pour obtenir la certification précitée de l'Uptime Institute, le centre de données doit garantir une disponibilité de 99,98% et un temps d'arrêt annuel de 1,6 heure. "Le projet a été achevé en 10 mois, satisfaisant aux exigences de l'aéroport de Dubaï en matière de livraison rapide et au problème du manque d'espace pour la construction d'un centre de données traditionnel. La solution de centre de données modulaire permet d'économiser près de la moitié du temps et des coûts de construction nécessaires pour ériger une installation traditionnelle", selon Huawei dans un communiqué.
Avec ces projets, le gouvernement souhaite aussi prouver que Dubaï, ce n’est pas seulement le luxe, mais aussi les innovations technologiques… Une stratégie politique intéressante pour le secteur IT, notamment les start-up, pour les cinq années à venir. Mais pour combien de temps ?
La police de Dubaï accueille une recrue d'un nouveau genre : un robot policier. Une première étape, avant l'intégration prévue de 25 % de robots dans les effectifs d'ici à 2030. Mais les robots et les forces de l'ordre font-ils vraiment bon ménage ? Terminator, Robocop ou encore Chappie nous ont prévenu, et pourtant. Les Émirats arabes unis ont révélé, en mars dernier, une nouvelle arrivée au sein de forces de l’ordre de la ville de Dubai : leur premier robot policier fait ses débuts en cette semaine de mai. Abdullah Bin Sultan, directeur du Future Shaping Center de la police de Dubaï, a annoncé l’arrivée du tout premier robot policier, ajoutant même une deadline claire : « En 2030, nous voulons que les robots représentent 25 % de nos effectifs de police ». Le projet ne s’arrête pas là puisqu’il prévoit, avec la même date butoir, 50 % de bâtiments de police en auto-production d’énergie ainsi que la construction d’une base de données génétique.
ÉCRAN TACTILE ET PAIEMENT D’AMENDES
En 2016, à la Gulf Information Technology Exhibition (GITEX), un prototype de ce fameux robot avait été dévoilé. Basé sur un humanoïde REEM développé par les Espagnols de PAL Robotics et armé de l’intelligence artificielle Watson d’IBM, il avait ainsi montré ses capacités en faisant des tours du salon pour saluer les visiteurs.
Équipé d’un écran tactile pour permettre aux habitants de signaler un crime en cours ou de payer ses amendes, ce modèle ne devrait pas pouvoir pourchasser ou arrêter des suspects — même si Dubaï développe déjà de nouveaux modèles en ce moment. Il pourra par contre scanner les visages et anticiper l’arrivée de quelqu’un à près de 30 mètres de distance.
Ces unités devraient également échanger à haute voix avec les habitants, tandis que les hommes encore en poste à la police de Dubaï pourront avoir un accès en live à ses caméras de reconnaissance, ainsi qu’un système de contrôle à distance, en cas de problème.
COMMENT SANCTIONNER UN ROBOT FAUTIF ?
L’arrivée de robots policiers pose beaucoup de questions, auxquelles même les plus grands auteurs de SF n’ont pas de réponse, mais ce projet des Émirats arabes unis devrait également comprendre l’utilisation de plus en plus systématique de l’IA et de « mécanismes de police intelligente ».
Tout droit sorti d’une œuvre d’Asimov, ce projet de déploiement robotique laisse Alan Winfield, professeur d’éthique robotique à l’Université de l’Ouest de l’Angleterre, sceptique quant à l’évolution du programme : « Si vous demandez à un robot d’appréhender les criminels, comment pouvez-vous être sûr que le robot ne va pas nuire aux gens ? Bien sûr, lorsque les humains font des erreurs, ils sont tenus responsables. […] Le problème, c’est que vous ne pouvez pas rendre une machine responsable de ses erreurs… Comment la punir ? Comment le sanctionnez-vous ? C’est impossible. »
Un problème de responsabilité qui amène à une autre question sur le rapport entre armes et robots, d’autant plus que la Russie a réussi à faire tirer une intelligence artificielle. Dmitry Rogozin, vice-président du gouvernement russe, y voit personnellement une bonne nouvelle : « La robotique de combat est la clé pour fabriquer des machines intelligentes. […] La formation au tir est un moyen pour les machines de classer par ordre de priorité et, en outre, de prendre des décisions instantanément. Nous ne créons pas Terminator, mais une intelligence artificielle. »
« L’IA EST ENCORE LOIN D’ÊTRE ASSEZ QUALIFIÉE »
Un point de vue loin d’être partagé par Alan Winfield, qui pense que « l’intelligence artificielle n’est pas suffisante » aujourd’hui, et qu’il « est peu probable qu’elle soit assez qualifiée, pour une très longue période ».
L’idée d’armer les robots policiers semble absente à ce stade du projet de Dubaï, mais la PDG de Robot Lawyer LISA, Chrissie Light Foot, pense qu’il faut prendre les devants dans tous les cas : « Nous devons avoir une loi en place alors que les robots et les IA évoluent de sorte que, à chaque étape, il existe [la possibilité d’un] recours, d’une manière ou d’une autre. »
En attendant l’arrivée d’une législation et de toutes les mesures de précaution, le premier robot policier rencontrera ses collègues ce mercredi 24 mai, pour ensuite commencer sa première patrouille en soirée.
Aveuglé par la science ,carte jeu illuminati 1995,plan nouvel ordre mondial
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