[VICTOIRE]Sous la pression de l'Union européenne, d'associations écologistes et de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, la chasse traditionnelle à l'ortolan (Emberiza hortulana) vit sans doute ses dernières heures
Les condamnations se multiplient à l'encontre des chasseurs d'ortolans... de moins en moins nombreux car les nouvelles générations ne semblent pas intéressées par cette pratique.
Sous la pression de l'Union européenne, d'associations écologistes et de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, la chasse traditionnelle à l'ortolan (Emberiza hortulana) se meurt dans les Landes. La cause principale de cette disparition : la multiplication des poursuites et les condamnations à l'encontre des chasseurs locaux depuis deux ans pour cette pratique illégale pourtant longtemps tolérée par les autorités. De nouvelles condamnations ont eu lieu le 21 décembre 2017.
Une pratique que la justice ne laisse plus passer Mi-novembre 2017, la Commission européenne a mis fin à la procédure d'infraction contre la France, estimant que Paris s'était finalement conformé à la législation européenne de la directive Oiseaux à propos de l'ortolan. Cette décision intervenait un mois aprèsles instructions directes de Nicolas Hulot, au préfet des Landes pour "renforcer toutes les mesures de surveillance, de contrôle et de verbalisation, tant à l'égard des braconniers que des intermédiaires qui se livreraient à un trafic, et n'accorder, comme l'an dernier, aucune tolérance aux pratiquants".
Depuis 2015, ce type d'inspections qui se sont intensifiées, ont été suivies de sanctions judiciaires. Ainsi, en attendant le pourvoi en Cassation, la Cour d'appel de Pau a condamné en octobre 2017 onze chasseurs landais à des amendes de 1.000 euros, en partie ferme, mais sans retrait de permis de chasse comme infligé en première instance à Mont-de-Marsan. Le 21 décembre 2017, onze autres chasseurs, essentiellement âgés de 60 à 80 ans avec de petites retraites et sans aucun casier judiciaire, étaient convoqués devant le tribunal montois pour des prises durant l'été 2016 avec des appelants (outils destinés à attirer les animaux) et des matoles, ces petites cages permettant de capturer les oiseaux vivants.
A la barre, les cassayrots (petits chasseurs en patois) ont dit avoir respecté "la tolérance préfectorale" de 30 matoles maximum longtemps de mise. "La règle a changé sans qu'on le sache", "on a été abusés", ont-ils plaidé. "En 2016, ils ne pouvaient pas ignorer qu'il fallait arrêter", a tranché le procureur Olivier Janson requérant des peines de 1.000 à 2.000 euros d'amende (la moitié avec sursis), tout en avouant une "forme de tristesse" de voir là ces "personnes qui découvrent la justice à parfois 80 ans". Les chasseurs locaux réclament pour leur part "un plan de gestion européen" pour cette espèce protégée depuis 1999 ainsi qu'un quota d'ortolans chassés à ne pas dépasser, suite à l'étude 2016 du Muséum national d'histoire naturelle concluant à un déclin de population de 20 à 30 % entre 2000 à 2014, mais sans risque d'extinction.
Une tradition qui se meurt
Au-delà des interdictions formelles, cette chasse semble vouée à s'éteindre d'elle-même, comme l'a montré Me Frédéric Dutin pour la défense : la quasi-totalité des enfants et petits-enfants des prévenus n'ont ainsi jamais cherché à capturer d'ortolan. Mais les chasseurs gardent tout de même quelques soutiens comme par exemple ceux de certains grands chefs tels que Michel Guérard ou Jean Coussau qui ont souvent demandé une dérogation pour cuisiner une fois par an ce mets prisé par François Mitterrand notamment, qui est engraissé quelques semaines et noyé dans l'armagnac. "On espère qu'on pourra se battre pour que ce plaisir transmis de génération en génération ne soit pas perdu à jamais", a dit M. Ibanez. En attendant le jugement mis en délibéré, les autres prévenus ont aussi appelé à la "sauvegarde de l'identité landaise" face à "un monde uniformisé" - apporté par la prise en compte du bien-être animal - et donc de la défense de la chasse à l'ortolan, de la tauromachie et du foie gras.
peinture franc -maçonnique de Denver (USA) érigé le 1994
Georgia Guidestones (USA) érigé le 22 mars 1980
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