Sundar Pichai, PDG du géant américain du Web, a rencontré lundi Emmanuel Macron. Il lui a annoncé une série de mesures autour de l'intelligence artificielle et de la formation en France.
Après Facebook, place à Google. Le géant du Web américain a lui aussi profité de l'événement organisé lundi par Emmanuel Macron pour faire une série d'annonces sur son implantation en France. Sundar Pichai, PDG de Google, a notamment dévoilé l'ouverture d'un laboratoire consacré à l'intelligence artificielle à Paris. Il s'agit du deuxième centre de recherche en la matière géré par la société américaine en Europe, après Zurich, en Suisse. Google dispose aussi de laboratoires au Canada, en Chine et aux États-Unis. Plusieurs filiales de sa maison mère, Alphabet, se spécialisent par ailleurs dans l'intelligence artificielle, comme Deepmind en Grande-Bretagne. Le centre de Paris sera l'occasion pour Google d'explorer trois thèmes de recherche particuliers: sur la santé, l'environnement et l'Art. «Nos équipes travailleront sur des usages à venir, pour explorer à quoi ressembleront les utilisations de l'intelligence artificielle de demain», précise Sébatien Missoffe, directeur général de Google France. «La France est l'un des pays qui dispose du plus gros écosystème de recherche en intelligence artificielle», ajoute Olivier Bousquet, chercheur en intelligence artificielle chez Google, qui est chargé de mettre en place cette initiative. «Nous voulons attirer les talents de l'étranger pour qu'ils viennent à Paris, et s'insérer dans le système académique français.» Partenariats universitaires
Google emploie déjà 120 ingénieurs en France, dont une dizaine de chercheurs qui travaillent sur l'intelligence artificielle appliquée à ses produits, comme sur le navigateur Web Google Chrome ou l'outil de recommandation de YouTube. Le but de ce nouveau centre est d'effectuer des travaux de recherche plus en amont. «L'intelligence artificielle, même si elle a connu des développements très rapides et spectaculaires ces dernières années, a toujours un énorme potentiel à développer», assure Olivier Bousquet. «Des nouvelles problématiques sont apparues: sur les biais algorithmiques, la vie privée et les données ... Ce sont des problèmatiques de recherche fondamentale que nous voulons explorer.» Le centre de recherche devrait collaborer avec plusieurs universités et instituts publics français, comme l'Inria, le CNRS ou l'ENS. «Nos chercheurs ne doivent pas être isolés. Ils doivent pouvoir travailler avec la communauté et irriguer le système éducatif», assure Olivier Bousquet. «Un de nos buts est de former la prochaine génération des chercheurs en intelligence artificielle en France.» Google n'a pas précisé combien de personnes elle comptait recruter pour ce laboratoire. FAIR, une initiative similaire pilotée par Facebook à Paris, depuis 2015, emploie actuellement une trentaine de chercheurs. Ces effectifs devraient bientôt doubler. Google, de son côté compte recruter au total 300 personnes supplémentaires pour son bureau parisien, pour atteindre plus 1000 employés. Parmi ces derniers, les chercheurs et ingénieurs qui travailleront au sein du nouveau centre de recherche. La formation au numérique à Rennes
Outre l'ouverture de ce centre, Google a aussi annoncé lundi le lancement d'une initiative dédiée à la formation au numérique en France. Quatre espaces physiques vont être ouverts en région d'ici à la fin de l'année. Le premier sera inauguré à Rennes. Trois types de formations seront proposés, gratuitement, au grand public: initiation au numérique et au code pour les enfants, accompagnement des PME dans l'utilisation d'outils en ligne, ou des étudiants. «Emmanuel Macron et son gouvernement ont une volonté très claire de faire du numérique un élément clé pour la transformation de la France», explique Sébastien Missoffe. «Il a un plan, et nous a expliqué comment nous pouvions y contribuer. Nous faisons partie d'un écosystème et nous y jouons notre rôle.» Google affirme avoir déjà formé 230.000 personnes (professionnels ou étudiants) aux compétences numériques en France. Avec ces quatre nouveaux établissements régionaux, le groupe espère former chaque année environ 100.000 personnes de plus.
Ce billet n'affirme que des faits qui ont été notoirement diffusés sur des médias alternatif, et divers medias mainstream. Il cite les sources: articles de presse/vidéos.
Conformément au sens de l'art du code pénal , il ne peut être considéré comme diffamatoire (art. 34 de la loi du 29 juillet 1881).
En conséquence, sa censure serait assimilable à entrave à la liberté d'expression (L431-1 du code pénal)