Une première victoire sur les chasseurs.Une soixantaine de personnes s’est mobilisée, samedi après-midi, place de l’hôtel de ville d’Amiens empêchant la tenue d’un grand rassemblement des fédérations de chasse qui réclamer une prolongation de la chasse aux oies en février
Il a suffi d’une soixantaine de militants anti-chasse pour contrecarrer les plans des fédérations de chasse de la région des Hauts-de-France qui devaient organiser une manifestation ce samedi à Amiens afin notamment de réclamer une prolongation de la chasse aux oies en février. Il était annoncé 10 000 chasseurs, mais finalement le rassemblement a été annulé. À cause du collectif « Amiens pour les animaux » qui avait prévu une contre-manifestation, à la même heure, même jour, même lieu.
« Ils ont préféré annuler de peur qu’il y ait des débordements, des violences comme à leur habitude et que ça donne encore une mauvaise image des chasseurs », souligne Pablo Toledo qui, pour l’occasion, s’est déguisé en faux chasseur. Car hier, l’objectif des manifestants visait à tourner en ridicule les chasseurs et « leurs revendications violentes ». Pas étonnant dès lors de croiser une jeune femme déguisée en lapin, de lire des slogans du genre « Tout ça pour tirer son coup », « des carottes, pas du plomb »…
« C’est un acte de résistance » Malgré l’annulation de la grande manifestation des chasseurs, les anti-chasse ont tenu à être présents. « Il fallait que l’on soit là, même en était pas très nombreux. C’est un acte de résistance. Ils sont à peine 2 % de chasseurs en France, et ils ennuient près de 90 % de la population opposés à cette pratique d’un autre temps. Il faut qu’ils sachent que le temps où l’humain avait besoin de chasser pour survivre est révolu ».
Une habitante d’Agnetz (Oise), Marie-Laure Darrigade a fait le déplacement et dénonce les pratiques des chasseurs dans son département. Elle ne veut surtout pas que ça se généralise. « Dans l’Oise, les chasseurs vont surveiller les forêts, on leur laisse le territoire. L’Oise est un terrain de jeu formidable avec les chasses à courre. Après on nous considère comme des éco-terroristes parce qu’on jette des croquettes aux chiens durant ces chasses ».
Malgré l’annulation du rassemblement, une poignée de chasseurs, originaires de la Somme, a tenu à faire acte de présence. « Nous sommes très peu, mais nous sommes là quand même. Il ne faut pas que les anti-chasse se sentent pousser des ailes. Tout ce que l’on veut, c’est une extension de la chasse aux oies pour février », insiste Thibault venu du Santerre.
« Mieux vaut une chasse raisonnée qu’un génocide organisé » Il reprend l’argument préféré des chasseurs de gibier d’eau, à savoir que « les oies que l’on protège dans le ciel français, lorsqu’elles remontent vers le nord de l’Europe, sont ensuite gazées par milliers aux Pays-Bas car elles sont là-bas considérées comme des nuisibles ». Le jeune homme exhibe des photos de cadavres d’oies et un slogan « Mieux vaut une chasse raisonnée qu’un génocide organisé ».
Un de ses collègues enchaîne. « Nous, quand on en tue deux ou trois par an, on est fin heureux. Et ensuite on les mange plutôt qu’elles finissent dans des bennes. On préfère voir le gibier d’eau dans nos marais que de le savoir gazé aux Pays-Bas ». Un argument contesté par les associations écologistes qui indiquent que ce ne sont pas les mêmes espèces d’oies. Quant aux manifestants anti-chasse, ce samedi, ils ne retenaient qu’une seule chose : « On n’a pas besoin d’être très nombreux pour nous faire entendre et surtout pour saboter leurs revendications. Et tant qu’il y aura des chasseurs sur notre territoire, nous serons en résistance »
carte jeu illuminati 1995,plan nouvel ordre mondial
il suffirait des milliers pour pour stopper toute cette merde (chasse) une fois pour toute, alors mobilisez vous
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