Armée: l'intelligence artificielle bientôt à bord des Rafale et des drones.La ministre des Armées Florence Parly a lancé un vaste programme pour développer l’intelligence artificielle au sein de l’aviation de combat, à l’horizon 2021
L’intelligence artificielle, intégrée à bord des avions type Rafale, ou aux drones, doit permettre de redonner une supériorité durable à l’aviation de combat française, face aux Etats-Unis, la Chine et la Russie. « Je vous le dis aujourd’hui, l’intelligence artificielle sera bientôt dans toutes les casernes, sur tous les navires et dans tous les aéronefs. » Florence Parly, ministre des Armées, a fixé un cap ambitieux à la Direction générale de l’armement (DGA), vendredi 16 mars, rapporte Challenges. « La navigation autonome, le combat collaboratif, la simulation et la maintenance prédictives seront le quotidien de nos soldats, marins et aviateurs », a-t-elle poursuivi. Ce programme, baptisé Man Machine Teaming (MMT), prévu sur trois ans et doté d’une trentaine de millions d’euros, a été confié à Dassault Aviation et à Thales. Développement de nouveaux capteurs intelligents, de capacités de vol autonome dans les environnements complexes, mais aussi de technologies d’identification automatique de radars ou d’armement : le cahier des charges est dense. L’armée ouvre sa recherche au civil. Pour mener à bien ce programme, Dassault Aviation et Thales feront appel à 150 interlocuteurs, avance Challenges. Parmi eux, des start-up, comme Physip ou Watiz, des grands groupes, comme Safran ou Naval Group, des laboratoires de recherche et grande écoles, comme Polytechnique, le CEA LIST ou l’Onera, et des groupes d’ingénierie comme Altran ou Akka Technologies. Cette ouverture au secteur privé affirme la volonté de la France de ne plus se cantonner à la recherche militaire en vase clos. Les technologies civiles ainsi développées seront ensuite « militarisées » afin d’être intégrées dans l’aviation de combat. Un plan plus large sur l’intelligence artificielle. Au-delà de ce programme, qui doit aboutir dans trois ans, Florence Parly a dévoilé les grandes lignes d’un plan plus large sur l’intelligence artificielle au sein des armées. Les moyens annoncés sont conséquents : un investissement annuel de 100 millions d’euros et le recrutement de 50 experts en IA d’ici à 2022. Un démonstrateur de plateforme sécurisée d’IA pour les besoins spécifiques des armées, baptisé Artemis, entrera en service en 2019 et une agence d’innovation de défense va voir le jour, pour favoriser l’ouverture au civil de l’innovation de défense. Si elle veut rester compétitive, l’aviation de combat française n’a pas d’autre choix que d’investir massivement dans l’IA, à l’image des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Les systèmes de défenses aériennes mondiaux sont sans cesse améliorés, comme les S-300 et S-400 russes. Le développement de l’intelligence artificielle rendra également plus accessibles des cibles de plus en plus enclavées. Dans cette optique, l’IA facilitera la collaboration entre avions de combat pilotés type Rafale et des drones de combat, qui pourraient être dérivés du démonstrateur Neuron de Dassault.
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