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Théorie du genre: 30 livres conseillés par le ministère de l'éducation pour "l'égalité entre filles et garçons"

Publié le par 2012

Les médias, le gouvernement et même les chefs d'établissements scolaires, n'en démordent pas: l'enseignement de la théorie du genre à l'école ne seraient que des rumeurs infondées. Allons donc à la source du projet, sur le site ABCD de l'égalité (ressources complémentaires / Littérature de jeunesse), pour constater par nous-même la teneur des livres qui sont prévus pour les enfants. Alors que certains livres sont simplement très tendancieux, d'autres annoncent clairement l'orientation LGBTI de beaucoup de ces œuvres. Cette liste a été élaborée parmi deux documents plébiscités par le ministère de l'éducation: "Pour bousculer les stéréotypes fille garçon" ainsi que "Pour l'égalité entre filles et garçons". On constate que les ouvrages polémiques présents dans le rapport sur les discriminations LGBT mandaté par Peillon comme "papa porte une robe" ou "Jean a deux mamans" ne figurent plus dans les recommandations, préférant des livres aux titres moins évocateurs (le tout mêlé dans pas moins de 200 livres pour noyer le poisson).
 
 Cette liste, bien que sélectionnée et ne représentant pas l'ensemble des œuvres présentées, est on ne peut plus officielle. Le dernier livre risque d'en surprendre plus d'un. Préparez-vous à prendre une bonne claque! 
 
Ne ratez pas également les articles de Valeurs actuelles de Février qui résument très bien la problématique: Les délires du genre et John Money, l'apprenti sorcier du gender.
 
Nudité / sexualité
 
 

 


 

 
Se travestir
 
 
 
Ce livre est conseillé ici, un lien provenant directement du site ABCD de l'égalité.
 

Résumé:
"Il y a des journées qui commencent mal. Ce lundi-là, quand il se réveilla, Bill découvrit qu'il était une fille. Il n'était pas encore remis de ce choc lorsque sa mère entra, l'air parfaitement naturel: "Pourquoi ne mets-tu pas cette jolie robe rose?" Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Bill se retrouva vêtu d'une robe rose à manches ballon et boutons de nacre, qui s'harmonisait très bien avec ses boucles rousses. Son père le complimenta. Même Bella, la chatte, ne semblait pas remarquer le moindre changement. A l'école non plus, personne ne s'étonna de la présence de cette fille qui n'était pas exactement Bill, comme s'il en avait toujours été ainsi. Alors Bill dut se contenter de subir les inconvénients qu'il y a à être une fille en robe rose: se faire siffler par Mean Malcolm, ne pas pouvoir jouer au foot à la récréation, se faire réprimander pour la mauvaise tenue de son cahier - si inhabituelle pour une fille ! - se voir attribuer Barbie magazine pendant l'heure de lecture et, le pire de tout, ne pas avoir de poches. 

Les avantages étaient beaucoup moins nombreux: pendant toute cette journée, Bill hérita d'un certain nombre de missions de confiance et eut droit à la bienveillance roucoulante du directeur. Peut-on appeler cela des avantages ? En tout cas, il se dégageait de cette journée une question intéressante: parmi tous les inconvénients, lesquels étaient dus à l'abominable robe rose et lesquels, au simple fait d'être une fille? Bill ne s'était jamais aperçu que les filles n'avaient pas le droit de traverser la cour pendant que les garçons jouaient au foot et qu'elles passaient toutes les récréations confinées dans un espace ridicule. Et avant d'avoir à lire à voix haute devant toute la classe les dialogues de Rapunzel, il ne s'était jamais révolté contre ces contes où les jeunes filles attendent pendant quinze ans le prince qui viendra les délivrer, sans avoir l'idée de se sauver toutes seules."

 
Voilà ce que l'on peut lire sur ce livre sur le site Altersexualité:
 
"Une excellente nouvelle malicieuse pour les jeunes élèves, pour réfléchir sur la répartition des genres au quotidien dans nos sociétés. Bien sûr, on est en 1989 en Angleterre, et l’auteure s’interdit la moindre sortie de route vers un prosélytisme pour l’horrible déviation homosexuelle prohibée par la « Clause 28 » de Margaret Thatcher à la sinistre mémoire ; mais nos élèves sauront lire entre les lignes les non-dits de l’histoire !"
 
 


 

Banalisation de l'homosexualité et du libertinage
 
 
La description du livre est minimaliste et pour cause. Un autre site web plus loquace nous indique que ce livre enseigne à l'enfant que deux hommes ou deux femmes peuvent être considérés naturellement comme papa et maman. 
 
 
La description du livre sur Ricochet Jeunes (voir plus haut) indique que Timothée a une grand-mère bisexuelle. Voilà donc ce qu'ils appellent un arbre généalogique avec des airs de forêt.
 
 



Conseillé ici:

"Cora est amoureuse d'Anna, sa meilleure copine. Sa mère lui dit qu'une fille ne peut pas se marier avec une fille. Mais Cora s'en fiche pas mal !"

 
 


 

 
Alors là, je dois dire que ce je ne pourrais me prononcer de manière définitive sans avoir lu le livre mais le passage: "une idée de l'amour qui ne serait pas exclusif mais pourrait se nourrir de tout ce qu'on peut vivre de beau avec chacun" est douteux. Qu'est donc un amour non exclusif si ce n'est du libertinage? Et oui, le personnage principal se remplit de chaque rencontre avec de retrouver Louise...
 
 
Conflits d'identités pour semer le doute dans l'esprit des enfants
 
 
 
 

Une indistinction des sexes


 

 


 

 
La violence dans les couples
 
Curieusement, il n'est jamais question d'homosexualité cette fois mais plutôt de maris tyrans qui brutalisent leur femme.
 
 
 
Dénigrement des religions et des traditions
 
 
On distingue une croix en bas à gauche en mode subliminal sur les habits du père...ce monstre. La référence à un "monstre sacré" dans la famille et à une émancipation de la tradition est sans équivoque.
 
 
 
 
Alors la théorie du genre (et plus) à l'école, est-ce toujours une rumeur?
 
 
Liens connexes:
 
 
 
Publié par Fawkes News