Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Après Millas, nouveau drame sur un passage à niveau,un jeune homme de 20 ans mort 28/12/2017

Publié le par 2012nouvelmorguemondial

Un couple et un enfant, morts le 2 novembre à Bonneville-sur-Touques dans le Calvados ; six collégiens le 14 décembre dans l'accident de bus de Millas (Pyrénées- Atlantiques), un quadragénaire à Lorient (Morbihan) le 26 ­décembre, et le 29, un jeune homme à ­Chambourg-sur-Indre (Indre-et-Loire). Depuis deux mois, la succession d'accidents mortels provoqués par des collisions entre véhicules et TER sur les passages à niveau relance la polémique sur leur sécurisation. Vendredi vers 18h30, le conducteur âgé de 20 ans a, semble-t-il, tenté de redémarrer sa camionnette qu'il avait stationnée sur les voies. Il n'en a pas eu le temps.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la signalisation de ce passage sans barrière était conforme à la réglementation. La mécanicienne, qui roulait à moins de 80 km/h, a déclenché la sonnerie pour signaler son approche et tenté de freiner pour limiter le choc. La victime, membre de la communauté du voyage, visitait des amis. Elle est morte pendant son transfert à l'hôpital. D'après la SNCF, seuls quatre trains et deux véhicules empruntent en moyenne chaque jour ce passage.

Il existe 152 passages à niveau jugés dangereux
En l'absence de nouveaux développements, le transporteur comptabilisera ce drame dans les "comportements inadaptés des usagers", comme 98% des accidents de passage à niveau (31 en 2016 hors suicides). "Nous attendons une réunion avec l'État et la SNCF car ces passages à niveau sans barrière même peu fréquentés doivent faire l'objet d'une attention particulière", explique Philippe Fournié, élu (PS) à la Région Val-de-Loire Centre chargé des Transports. Selon les données disponibles sur le site de la SNCF (2015), la France compterait moins de 2.777 passages à niveau sans barrière et quelque 10.340 avec barrière automatique ou manuelle. Le plan de sécurisation nationale défini par le ministère des Transports en 2016 prévoit la suppression ou l'équipement de 152 passages à niveau jugés dangereux. "Leur suppression est lente et coûteuse car elle nécessite des constructions d'ouvrage ou des détournements de circulation que les élus locaux et les riverains acceptent parfois difficilement", poursuit Philippe Fournié.

Hier, Jehanne Collard, l'avocate de plusieurs familles de Millas, annonçait sur BFMTV que la SNCF avait remis son rapport aux juges. Il confirmerait le bon fonctionnement de la barrière. Il indique aussi que le TER circulait avec neuf minutes de retard. Me Collard dit que cela pourrait expliquer que la conductrice, habituée du trajet, ait cru que le train était déjà passé et qu'elle pouvait s'engager dans le passage à niveau.

 

Ce billet n'affirme que des faits qui ont été notoirement diffusés sur des médias alternatif, et divers medias mainstream.
 Il cite les sources: articles de presse/vidéos.

    Conformément au sens de l'art du code pénal , il ne peut être considéré comme 
diffamatoire (art. 34 de la loi du 29 juillet 1881).

    En conséquence, sa censure serait assimilable à entrave à la liberté
 d'expression (L431-1 du code pénal)