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Ânes abattus en Savoie : Le chasseur assure qu’il les a pris pour des biches

Publié le par 2012nouvelmorguemondial

Une version qui a bien du mal à convaincre. Deux semaines après les tirs qui ont coûté la vie à quatre ânes dans le massif des Bauges en Savoie, le chasseur suisse mis en cause maintient qu’il a pris les bêtes pour des biches.

Le 17 septembre, l’homme de 39 ans, qui avait pris en début de saison une carte auprès de l’Association communale de chasse agréée d’Arith, avait tiré à plusieurs reprises sur le troupeau d’Arpi’âne, une société spécialisée dans les balades et randonnées avec ânes, tuant deux bêtes et en blessant grièvement deux autres. Les ânes agonisants avaient dû être euthanasiés. Un seul animal avait été épargné ce jour-là.

Le 29 septembre, le chasseur a été convoqué par l’association de chasse locale pour s’expliquer. Mais il n’est pas venu et son avocat, censé le représenter, n’a pas pu faire le déplacement. Face à l’absence du tireur mis en cause, l’association a donc décidé d’exclure le chasseur, relate Le Dauphiné Libéré. D’autant que sa version des faits passe mal.

Des tirs intentionnels ?

Le jour du drame, en effet, le chasseur aurait tiré à plusieurs reprises sur le troupeau sortant du bois. S’il avait abattu un seul âne, ses justifications auraient pu convaincre. Mais les tirs répétés entendus par des témoins rendent peu crédibles le fait qu’il ait pu confondre tout un troupeau avec des biches.

L’homme, déjà entendu par la gendarmerie, pourrait être une nouvelle fois convoqué par les forces de l’ordre pour les besoins de l’enquête. Si la thèse des tirs intentionnels est retenue, le Suisse pourrait être poursuivi devant le tribunal correctionnel, ajoute le quotidien régional.

Ce billet n'affirme que des faits qui ont été notoirement diffusés sur des médias alternatif, et divers medias mainstream. Il cite les sources: articles de presse/vidéos.

    Conformément au sens de l'art du code pénal , il ne peut être considéré comme diffamatoire (art. 34 de la loi du 29 juillet 1881).

    En conséquence, sa censure serait assimilable à entrave à la liberté d'expression (L431-1 du code pénal)