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San Francisco: L’ONG de défense des animaux Society for the Prevention of Cruelty to Animals (SPCA) utilise un robot pour chasser des SDF de son quartier.Décoré de photos de chiens et de chats, le robot patrouille et alerte le service de sécurité en cas de détection de SDF autour des locaux de l'association...(video)

Publié le par 2012nouvelmorguemondial

Décoré de photos de chiens et de chats, le robot patrouille et alerte le service de sécurité en cas de détection de SDF autour des locaux de l'association...
L’ONG de défense des animaux Society for the Prevention of Cruelty to Animals (SPCA) avait recours depuis novembre à un robot pour empêcher des sans-logis d’installer un campement à proximité de ses bureaux de San Francisco (Etats-Unis). Baptisée Knightscope, du nom de la startup américaine qui l’a créée, la machine mobile se déplaçait sur le parking et les trottoirs autour des locaux de l’association et alertait les agents de sécurité en cas de détection d’individus dont la présence n’était pas souhaitée.
 
La mairie condamne les agissements de l'ONG

Comme le précise Slate, la SPCA avait personnalisé la décoration de son robot, orné pour l’occasion de photos de chiens et de chats. Mignon ou pas, l'utilisation de Knightscope par l’ONG n’a pas été du goût des responsables de la ville.
>> A lire aussi : Etats-Unis: Non, le robot de surveillance Steve ne s'est pas suicidé (une brique a eu sa peau)
Ce vendredi, la mairie a mis en demeure les dirigeants de la SPCA d’arrêter de louer la machine 7 dollars de l’heure à ses concepteurs pour chasser les SDF des environs de ses locaux, également utilisés comme abris pour les animaux abandonnés. Les élus de San Francisco ont assorti leur décision d’une amende de 1.000 dollars par jour en cas de non-respect de cette obligation.

Ce billet n'affirme que des faits qui ont été notoirement diffusés sur des médias alternatif, et divers medias mainstream.
 Il cite les sources: articles de presse/vidéos.

    Conformément au sens de l'art du code pénal , il ne peut être considéré comme 
diffamatoire (art. 34 de la loi du 29 juillet 1881).

    En conséquence, sa censure serait assimilable à entrave à la liberté
 d'expression (L431-1 du code pénal)